Elle – poème

Six heures à peine Ce silence de cotonCette lumière qui passe sous le voletQui danse son arpège au jardin ? C’est une amie si longtemps attendueQui partout a mis son linge immaculéElle a le cœur peuplé de contesElle va vierge et nue Ses fleurs sont en cristauxPure, elle unifie le MondeDe sa blanche véritéLà, glissent des…

la fonte des neiges

L’aube accrochait sa brume au couteau du rocher Les oiseaux sans rancune ouvraient le grand orchestre Les hommes solitaires, la besace à leur veste Buvaient le café tiède avant la rude journée Alors dans la vallée, le torrent dévalait Prémices d’une revanche d’eau et de cailloux Tous les cœurs s’ouvrent à la fonte des neiges…

la fonte des neiges

Des tourterelles vierges dans la neige de tes épaules, Tu balbuties, drôle !   C’est la fonte des eaux fraîches dans ta bouche Tes papilles dans les Alpilles gouleyant goulûment Leur joie féconde dans le poème didactique   L’encyclique papale a dit : voici l’heure venue « Soleil fait fondre la neige ! » « Gloire à la poésie ! » Alléluia !  …