Quand revient la chaleur de mai revient l’envie d’aimer…

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la pluie
« Rain Raining » par Negative Space/ CC0 1.0

Ce matin avec la chaleur de mai qui revient j’avais en tête le début de la chanson de Jacques Bertin. Avril me jette à l’orée de mai avec tant de choses à partager. Ce roman achevé que vous lirez peut-être, l’atelier des chansons que je vais ouvrir de nouveau. Je suis en retard pour la manifestation. Le cœur y est, le devoir est un espoir. Puissions-nous ne pas nous heurter dans des disputes inutiles. J’improvise ce matin plus que jamais.

une place dans le vieux Auray
une place dans le centre d’Auray

Tableau

Je n’ai pas trouvé pour vous sur l’Internet la chanson de Jacques Bertin, elle vient de l’album « La blessure sous la mer ».

Je vous donne seulement le début du texte :

Quand revient la chaleur de mai, revient l’envie d’aimer
Et on cherche dans un refrain passé des phrases pures
On est dans un mouvement de main traçant au ciel une épure
On cherche des yeux une barque pour passer...

Avril le difficile

Je voulais terminer le roman, c’est fait. Il est en ligne ! Je vous ai raconté – pour ceux qui peut-être voudraient se lancer- , les manipulations techniques et démarches diverses qu’il convient de faire quand on s’autoédite. Surtout, évitez les margoulins ! J’en ai vu qui proposaient pour 690 euros de faire ce que j’ai fait tout seul pour 0 euros même si j’ai acheté comme un grand mon numéro ISBN.

J’ai lu, je ne sais plus où, le témoignage d’une autrice expliquant qu’elle avait ainsi dépensé 1500 € afin de mettre son e-book en ligne pour en gagner… 40 ! et qui s’inquiétait de devoir déclarer la somme aux impôts !

Il va falloir maintenant se lancer, comme on dit, « faire de la publicité », convaincre, créer un peu d’animation autour de ce texte… Compter sur le bouche à oreille, la bienveillance et l’amitié…

Corriger la coquille

Un texte relu mille fois. La présentation du roman. Une répétition idiote qu’étrangement ni mes yeux, ni ceux d’un ami n’avaient su voir. Mais la cousine perspicace, oui ! Arghhhh ! Le numérique permet de corriger vite mais les plateformes, c’est plus compliqué…

Dehors – dedans la douleur d’avril

Je me suis extrait douloureusement de l’hiver. Et je trouve que les questions venues du monde, ces images sur les écrans, ces manifestations où parfois je fis des apparitions portent tant d’inquiétude. Rumeur lourde.

Jamais je n’aurais imaginé que ça verserait ainsi. Il y a le monde qui s’effondre, l’âme reste jeune, mais le corps faiblit. Le chien donne lui aussi des signes de fatigue. Mais en vieillissant sa tendresse se décuple.

Avril permet mine de rien de s’éloigner des malheurs, d’aller chercher des flaques de soleil.

Le devoir d’espoir

vaches et héron
un héron parmi les vaches à Chrac’h

Si tu passes sans faire attention, tu ne vois qu’un troupeau de vaches. Mais il suffit que tu le découvres soudain, placide aux milieu d’elles, le grand oiseau solitaire qui apprécie leur compagnie !

Et de cette surprise naît une joyeuse exclamation !

Alors, l’espoir est là, et c’est beau et il naît toujours de la surprise heureuse de la rencontre.

Encore faut-il être présent et disponible pour la rencontre !

Il y a des gens que je ne reverrai plus jamais

Pour certains, c’est plus une libération qu’un deuil. La question est de pouvoir déployer sa vie loin de leur ressentiment, loin des attitudes toxiques. S’éloigner pour pardonner. Retrouver sa liberté pleine. Je ne rends de compte à personne qu’à moi même ! Une chance et un vertige !

Je suis là, présent dans cet instant comme une escale. Je sais déjà que je reprendrai la route. J’aime tant les départementales. Les découvertes.

De nouveaux visages se dessinent.

Il me faudra des collines douces, un lieu tranquille où les gens s’arrêtent.

Mai pour les chansons !

Je ne vais pas immédiatement enchaîner sur des écrits longs. Mais revenir aux chansons, non pas seulement des chansons qui viendraient au fil de l’inspiration, plutôt un ensemble… Quelque chose qui s’associe dans un tout cohérent.

Je dois naviguer entre impatiences : écrire et créer avant de céder la place et me ménager un peu, me donner le temps de découvertes, de lectures nouvelles… Continuer d’apprendre.

Mai pour les chansons, mai pour l’amour… mai pour les jardins

J’aime tant que s’égrène le calendrier. Les mois qui s’écoulent comme au temps de l’enfance quand j’avais toute la vie devant moi et que je pouvais habiter le fleuve des journées sans m’inquiéter du lendemain.

Et comme à chaque fois, me vient une chanson en tête…

J’ai de bonnes nouvelles ! (Anne Sylvestre)

Cette chanson là accompagna mon adolescence…

Anne Sylvestre « J’ai de bonnes nouvelles »

Belle et bonne journée les camarades !

Vincent Breton

Par Vincent Breton

Vincent Breton auteur ou écriveur de ce blogue, a exercé différentes fonctions au sein de l'école publique française. Il publie également de la fiction, de la poésie ou partage même des chansons !

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